LE CONTRAT DE CAPITALISATION, UN BON CHOIX D’INVESTISSEMENT?
Le contrat de capitalisation ne manque pas d’attraits. Son souscripteur peut investir à la fois dans un fonds en euros et dans une large gamme d’unités de compte, adossées à tous types de supports financiers : actions, taux, diversifiés, etc. Les supports en unités de compte n’offrent pas de garantie de capital.
L’investisseur peut opter pour un arbitrage, de sa propre initiative ou automatique, permettant la réorientation de la plus-value réalisée, en fonction de l’objectif recherché : dynamisation, sécurisation, etc.
Les arbitrages entre supports ne déclenchent aucune fiscalité tant que le souscripteur n’effectue pas de rachat. Au moment d’un retrait, la fiscalité est identique à celle de l’assurance-vie.
Des atouts particuliers
Pour le calcul de l’impôt de solidarité sur la fortune (15F), seule la valeur nominale (les primes versées) est prise en compte et non la valeur–réelle incluant intérêts et plus-values. Il est cependant admis que si la valeur du contrat devient inférieure à la valeur nominale suite à un rachat partiel, le contrat doit être déclaré pour sa valeur nominale diminuée à proportion de la fraction de capital incluse dans ce rachat.
Au titre de la transmission, le contrat de capitalisation peut, par exemple, faire l’objet d’une donation en pleine propriété ou en nue-propriété. De plus, il n’est pas dénoué par le décès du souscripteur, mais rentre dans les actifs de succession. Les héritiers conservent alors son antériorité fiscale. C’est pourquoi il garde toute sa place dans une stratégie patrimoniale.