Success Story au pays de l’Investissement Thématique.
Success Story au pays de l’Investissement Thématique
Comme beaucoup de confrères CGP et professionnels de l’investissement, je (Alain Atallah), raisonne encore en région du monde, en small, middle ou large cap, en obligation long ou short, en stock picking…
Toutes ces stratégies partagées avec mon équipe nous permettent de profiter d’effets de leviers et de marchés qui surperforment les autres, et qui, par la même occasion, alimentent l’amour inconditionnel de nos clients pour les rentabilités hors normes que nous leur fournissons. Notre travail aujourd’hui réside bien dans le fait d’améliorer considérablement la performance de nos portefeuilles d’actifs.
Ceci étant, je m’intéresse fortement depuis quelques mois déjà, à une autre stratégie d’investissement qui « disrupte » clairement avec tout ce que nous pouvons lire et apprendre dans « apprendre à investir pour les nuls » : L’investissement thématique.
Ayant back-testé des OPC et les ayant bien éprouvés, ces investissements disruptifs apparaissent alors comme une stratégie intéressante pour surperformer le rendement d’un portefeuille. En effet, avec l’investissement thématique, je me concentre donc sur des thèmes spécifiques qui vont offrir à mon portefeuille un potentiel de croissance supérieur à la moyenne du marché et ou de la classe d’actif, et potentiellement une performance bien plus forte que le rendement attendu.
Mettons de côté le vocabulaire lexical de la finance et expliquons plus simplement ce qu’est un investissement thématique :
L’investissement ne se limite plus aux frontières d’un seul marché, ou d’une seule région géographique. Il se veut être un investissement de long terme.
Lorsque l’investissement est envisagé à plus court terme, on parlera d’arbitrage sectoriel. Ce notamment lorsque l’on balance le portefeuille de secteur en secteur et ce, sur les valeurs dites cycliques. Les secteurs les plus utilisés seront l’eau et sa gestion durable, la revalorisation des déchets, l’énergie, mais également l’immobilier et les matières premières.
Il est également possible d’opter pour un investissement sur des fonds indiciels sectoriels comme par exemple MSCI Global Sustainable Water Index, qui comprend plusieurs valeurs du secteur énergie comme Xylem (US), Beinjing Entreprise Water (Chine), Franklin Electric Co (US)…
L’investissement indiciel peut limiter le risque de choisir une valeur pouvant «sous-performer» l’ensemble du secteur.
Il permet donc d’apprécier le rendement de l’ensemble de ces valeurs, tout en minimisant le risque qu’une de ces valeurs au sein du fond «sous-performe» les autres.
Attention, bien que le secteur de l’eau (par exemple) puisse être ultra performant sur une période donnée, une capitalisation expose à un risque de sous-performance par rapport à l’ensemble du secteur. Pour lisser ce risque, il sera parfois préférable d’opter pour un fond indiciel, un OPCVM sectoriel, une Sicav, ou un Tracker.
Afin d’obtenir un rendement supérieur au thème d’investissement (performance lissée, et donc rendement non optimal), il faudra choisir un sous-thème d’investissement, comme par exemple le traitement de l’eau ou la revalorisation de l’eau dans le thème de l’eau. Ainsi, le sous-thème pourra surperformer le thème/secteur global de l’eau.
Creusons une thématique qui ne connait pas la crise : le Luxe.
Là où le secteur ne connait pas la guerre des prix, les crises économiques, le chômage et la chute de la balance commerciale sino-américaine, le secteur du luxe profite également de l’enrichissement des pays émergents, de la multiplication mondiale des « nouveaux riches » qui se comptent en millions chaque année. Ces leviers de rentabilité et de croissance font du secteur du Luxe une thématique d’investissement à long terme sûre.
Voilà donc un secteur qui à long terme apporte croissance et rentabilité.
Notre approche et notre gestion proactive nous permettent de tirer un maximum de rendement de nos investissements thématiques. Ainsi, nos choix d’arbitrages cycliques tantôt sur le pétrole, le luxe, l’eau ou l’énergie nous ont permis en backtest de produire une rentabilité de 18,21% en trois mois avec une volatilité digne d’un profil défensif.