COMMUNIQUÉ DE PRESSE – le 28 FÉVRIER 2020

Notre gestion face à l’épidémie de coronavirus (COVID-19)

 

Jusqu’à ces derniers jours, les cas de coronavirus semblaient concentrés dans la province du Hubei et en Chine, et une baisse graduelle du nombre de nouveaux cas était visible. C’est encore le cas pour la Chine mais la multiplication des foyers de contagion hors Chine sur les derniers jours, principalement en Corée du Sud et en Italie, constitue un changement de dimension dans l’épidémie.

Par ailleurs, certains éléments laissent envisager une durée d’incubation plus longue que ce qui était initialement estimé et donc un risque de mauvaises surprises liées à de nouvelles contagions.

Selon nous, le scenario le plus probable reste celui d’un choc transitoire suivi d’une reprise d’autant plus forte que cette crise amènera sans doute des mesures de relance en Chine et repoussera la normalisation des politiques monétaires ailleurs. Néanmoins, la durée de perturbation de l’activité économique risque d’être plus longue que ce que l’on pouvait espérer il y a quelques jours et le niveau d’incertitude est plus important.

 

Gestion des portefeuilles:

 

Nous avions commencé à réduire progressivement nos positions depuis le début du mois de février sur pratiquement toutes classes d’actifs asiatiques.

Suite à la multiplication des foyers de contagion en Europe, nous avons pris la décision de réduire notre exposition aux actions (arbitrages progressifs du 18 au 24 février 2020).

Nous avons procèdé marginalement à quelques ajustements de positions pour tenir compte de certains éléments de plus courte échéance (or, eau, santé)

Nous avons pris la décision de couper notre positionnement « short » sur les obligations. En effet, l’impact du virus sur l’économie mondiale pourrait inciter les banques centrales à rester très accommandantes car dans un tel scénario d’aggravation avec des conséquences sur l’activité économique, la BCE pourrait prendre des mesures de soutien, avec éventuellement une hausse des achats d’obligations d’entreprises.
Cela pourrait entraîner une nouvelle détente des spreads de crédit. Nous surveillons donc les niveaux des primes de risque et n’hésiterons pas à saisir des opportunités pour réinvestir nos liquidités et/ou déboucler les couvertures.

 

Groupe TRINITY Gestion Privée
Alain ATALLAH
Président.
Valence, le 28 février 2020

 

Information :
L’opinion exprimée ci-dessus est datée du 28 février 2020 et est susceptible de changer. Données les plus récentes à la date de publication. Ce document n’a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par la SAS TRINITY Gestion Privée sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans ce document ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de la SAS TRINITY Gestion Privée. Ce document ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans ce document ne constitue pas une approche exclusive et la SAS TRINITY Gestion Privée se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée. Ces présentations sont la propriété intellectuelle de la SAS TRINITY Gestion Privée.